Pour de nombreux hommes de gauche, ils représentent un espoir de socialisation du capital. Les fonds de pension et, plus généralement, les gestionnaires des autres formes d’épargne salariale seraient la seule voie moderne d’une maîtrise retrouvée des rapports entre capital et travail, la voie étatique étant désormais barrée par la globalisation. Pure illusion … >suite
Née sous le signe du plaisir et de la joie, la révolution sexuelle vécue par le monde occidental dans les années 60 et 70 a apporté dans son sillage des libertés nouvelles : le droit à l’avortement, la visibilité des gays, la liberté du discours sur la sexualité. Puisque nous vivons cet héritage, si nous souhaitons comprendre ce qui est en jeu aujourd’hui dans nos relations sexuelles et leurs représentations il nous faut aller au-delà de cette image bien connue. C’est alors qu’un autre dessin apparaît. >suite
La figure du « travailleur », fier de son travail et de sa contribution à la production, ou celle de l’ouvrier adossé et soutenu par sa classe, porteuse d’histoire et d’espoirs politiques, a largement disparu.
Les raisons en sont tout d’abord, la crise qui, en détruisant les bastions industriels, en (...) >suite
Aujourd’hui, l’Etat apparaît à beaucoup comme le dernier recours contre les marchands, le seul rempart contre la mondialisation sauvage. Pourtant, il s’agit bien de la grande menace, bien plus à redouter que le capitalisme sans frein. >suite
Ces pratiques peuvent aider à la construction d’un autre monde. Elles ne constituent néanmoins que des outils entre les mains de ceux qui désirent le changement. Mais quel changement ? Et comment ? Après un siècle et demi d’échecs des projets révolutionnaires successifs, le capitalisme est devenu une vraie forme de vie, de pratiques quotidiennes. Il n’est lui-même pas un modèle, ni même une théorie, mais s’incarne au plus profond de nous et chacun voit et pense son existence comme s’il s’agissait d’une vie "individuelle". Contre cela, aucune idée ne peut rien. Le défi est donc dans la construction d’un "au-delà de l’individu". Ce qui n’a rien à voir avec le collectivisme ou avec les "masses". Ce qui est en jeu, c’est la possibilité d’inventer, de construire des pratiques concrètes, des vies différentes où le lien social comme celui de l’homme avec son environnement fonctionnerait autrement : résister, c’est créer. Tout monde qui existe, toute réalité à l’oeuvre est toujours infiniment plus puissante que n’importe quelle idée. (Merci Miguel Benasayag ! in A gauche !) >suite
Les ateliers du XIXème siècle, où l’on travaillait douze heures par jours et que l’on quittait à quarante-cinq ans pour crever, ont laissé place à des usines de plus en plus mécanisées et à des ordinateurs sur le clavier desquels il suffit de taper. Si les conditions du travail se sont améliorées en un siècle et demie de capitalisme, elles sont désormais en train de se dégrader, c’est la situation qu’évoquent de nombreux médecins et inspecteurs du travail et que signalent les statistiques des caisses d’assurance maladie ou les enquêtes menées auprès des employés. >suite
Travailler, produire, consommer… c’est quand qu’on arrête tout ?
Cette brochure est élaborée autour de Chiche ! Elle n’entend pas répondre à des questions telles que « Le revenu doit-il financer les retraites ? » ou « Quelle échelle des salaires pour garder les ressources humaines motivées ? ». Non, non et (...) >suite
C’est ce que m’écrit un jour un copain à la lecture de je ne sais plus quel « exploit » vaguement sexuel dont je ne me souviens plus. Plus tard la une d’un magazine attrape mon attention dans la rue : « Votre copine est-elle vicieuse ? Si oui, gardez-là ! ». >suite
C’est incroyable comme le capitalisme a le don de pervertir tous les mots de ses adversaires. C’est le cas, par exemple, du développement durable, c’est aussi le cas de l’agriculture raisonnée, notons que les libéraux ont aussi repris la notion de revenu d’existence en proposant bien-sûr un revenu dérisoire qui remplacerait toutes les autres et j’en passe… >suite
On peut caractériser une civilisation par les déchets qu’elle produit. Les recherches archéologiques ne reposent-elle pas en grande partie sur la fouille des strates d’accumulation de déchets successives ? >suite