Transports

Les transports en commun

La voiture individuelle est une plaie, responsable en grande partie de la pollution et de l’effet de serre. Les transports en commun, bus, tram, métro, train, sont bien entendu le meilleur moyen de se passer de la bagnole. Toujours trop chers, mais des groupes anarchistes et écolos se battent pour les faire devenir gratuits, une façon de les rendre largement plus attractifs (ils en ont besoin) que les transports individuels motorisés.

Le vélo

Dans les villes polluées, embouteillées, le moyen de transport le plus rapide, c’est le vélo. Rapide, presque gratuit, peu encombrant (quand il roule comme quand il est attaché), le vélo est aussi facteur de bonne santé physique, dans une société sédentaire où l’on se bouche les artères à toujours prendre sa voiture, et morale. C’est dingue le vélo, on se dit bonjour entre cyclistes et à appuyer sur la pédale on se met inexplicablement à chantonner...

Partager la voiture : autopartage, covoiturage, stop

Nous vivons dans un monde qui a été façonné pour la voiture : disparition des anciennes lignes de chemin de fer, besoin de mobilité socialement construit... Pour ces raisons on peut avoir besoin un jour ou l’autre d’une voiture. Hélas. Pour cela il n’est pas toujours besoin d’en posséder une. On peut mettre en commun les voitures pour faire disparaître à terme la propriété individuelle qui aurait tendance à la faire utiliser plus que nécessaire.

On connaît le stop qui permet de pallier le manque, l’insuffisance ou la cherté des transports en commun, on connaît le covoiturage qui permet de remplir les voitures plutôt que de multiplier leur présence. La voiture partagée, c’est la propriété associative d’un parc de voitures que l’on emprunte au coup par coup, selon le besoin (véritable), à leur vrai prix (essence + assurance + coût à l’achat + réparations). De telles associations commencent à fleurir dans les plus grandes villes, initiées par des écolos.

Achats de proximité

Dans d’autres chapitres on a parlé, on parlera, de la nécessité
 de consommer de préférence des produits locaux pour décourager le transports des marchandises,
 de faire ses achats au plus près de chez soi pour éviter les centres commerciaux, royaume de la voiture.

Voyages voyages...

N’en déplaise à touTEs ceLLESux qui se complaisent à donner des écolos une image austère, nous croyons à la nécessité de voyager. Bien sûr, sortir de chez soi contribue à force d’essence ou de kerozène à augmenter notre empreinte écologique et accentue le caractère insoutenable de notre mode de développement : un voyage en avion équivaut à un an de pollution en voiture. Mais en bons écolos nous savons prendre en compte les externalités, qu’elles soient objectives (environnementales ou sociales) ou plus subjectives (epanouissement personnel...). Or, pratiqué convenablement, l’art du voyage peut beaucoup nous apporter : découverte d’autres cultures, contemplation de paysages, enrichissement permanent au contact des différences de l’autre... Et pour peu que l’on prenne soin de mériter son voyage en utilisant le train ou le bateau, en favorisant les circuits économiques régionaux, en évitant comme la peste les aéroports, les complexes touristiques et autres pièges à toutous, le voyage montre à chacunE combien le monde est beau et mérite que l’on se batte pour défendre sa diversité. C’est pas écolo ça ?